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raphaelle delaunay cie traces eikon © antonin borgeaud.jpg

Eikon

Raphaëlle Delaunay

 

Création 2011

« Une sorte de fantasmagorie jaillit de la représentation que je me fais de Michael Jackson. Une vision iconoclaste, forcément subjective.
C'est une plongée dans les limbes, celle de l'humanité sacrifiée de l'icône.
Entre humour et mélancolie, la pièce oscille et révèle ainsi les aspérités du héros moderne, à la fois acteur et spectateur de sa propre vie notamment à travers la sur médiatisation.
Michael Jackson prétexte à revisiter des danses populaires et savantes qui figurent dans mon panthéon. Dans une libre circulation des esthétiques et des genres, des figures émergent au détour d'une citation : Nijinsky, Chaplin, Fred Astaire. » RD

Martyre ou satyre, icône baroque ou symptôme de notre post humanité, artiste inspiré ou produit commercial ? La vie et l’œuvre de Mickael Jackson nous renvoient à notre propre complexité d’humain, sans doute parce que lui avait cessé de l’être. De l’autre côté du miroir, c’est dans cet espace indéfini aux clairs obscurs prononcés qui rappellent les tableaux des grands maîtres hollandais que je situe l’univers poétique d’Eikon. Mickael Jackson ne s’incarnera jamais que par pensée de la trace : entre figure tragique et burlesque, il nous conduit à revisiter les grands mythes fondateurs, à décoiffer l’icône et s’interroger sur notre besoin de s’en fabriquer de nouvelles…Remonter le cours du fleuve Michael Jackson, frayer dans les eaux qui l'on fait advenir, c'est dresser une cartographie de l'histoire de la danse, qu'elle soit populaire ou savante. Fred Astaire, James Brown, Charlie Chaplin, Marcel Marceau, Diana Ross, les Electric Boogallo's et bien d'autres... ont nourri et inspiré la quête de perfection du roi de la pop. Le pouvoir de fascination de l’icône est immense.

Pour en rendre compte, adultes et enfants, une transversalité générationnelle et stylistique. Les poétiques des uns et des autres, petits et grands, se tissent pour évoquer l’homme enfant, le grand consolateur du genre humain. Restituer la rage, l’énergie créatrice sans jamais se hasarder à vouloir l’imiter. Dans cette entreprise de fragmentation, d'éclatement de Michael Jackson, les choix musicaux nous porteront vers des compositions originales. Voix, partition rythmique, sons électroniques... Un paysage sonore qui rejoindrait l’univers jacksonien par résonance. Présence onirique de l’idole incarnée aussi par les costumes, véritables « habits de lumière » qui sculptent l’espace, réinventent un corps fantasmé, un corps en construction. Une science de la danse qui met des présences mutantes en relation : homme ou femme, noir ou blanc, adulte ou enfant ? Des langages qui se cherchent et s’articulent comme une éminente créolisation.

Durée : 1h

Générique

Chorégraphie : Raphaëlle DELAUNAY
Avec : Laurent Cabrol, Raphaëlle Delaunay, Mani A. Mungaï, Asha Thomas
Arrangements, compositions originales, régie son : Pierre Boscheron
Lumières : Maël Guiblin
Costumes : Elsa De Witte
Production déléguée : Compagnie Traces / Raphaëlle Delaunay
Coproductions : Centre National de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, Centre National de la Danse, Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées dans le cadre de l’accueil en résidence, Centre chorégraphique national de Caen / Basse Normandie - direction Héla Fattoumi et Éric Lamoureux - dans le cadre de l’accueil studio, Le Cuvier - Centre de Développement chorégraphique d’Aquitaine, Le Quartz - Scène nationale de Brest, Théâtre Louis Aragon - scène conventionnée de Tremblay-en-France
Avec l’aide de l’ADAMI

La compagnie Traces / Raphaëlle Delaunay est en résidence au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée pour la danse de Tremblay-en-France, dans le cadre du projet « Territoire(s) de la danse 2012 ». À ce titre, La compagnie est soutenue par le Département de la Seine-Saint-Denis.
La Compagnie Traces / Raphaëlle Delaunay est soutenue par le département des Hauts-de-Seine et la ville de Boulogne-Billancourt.

2011

 

18 & 19 novembre : CNCDC Châteauvallon
22 novembre : Théâtre des Bouffes du nord, Paris
24 novembre : Espace des arts, scène nationale, Chalon-sur-Saône
26 novembre : Le Carré Sainte-Maxime

 

2012


7 janvier : Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France
18 & 19 janvier : Centre National de la Danse, Pantin
10 février : Théâtre des Salins, scène nationale, Martigues
16 & 17 mars : Le Quartz, scène nationale, Brest
21 mars : CDC Toulouse Midi-Pyrénées, Toulouse
23 mars : Le Cuvier, CDC, Artigues-près-Bordeaux
3 juin : L'Hippodrome, scène nationale, Douai


2013


16 avril : Carré Bellefeuille, Boulogne-Billancourt
19 avril : Espace 1789, Saint-Ouen

Laurent Goumarre, entretien sur France Culture - Le Rendez-vous 14 février 2012

« Un hommage distancié au plus grand danseur de la scène pop américaine. »

Galerie

© Antonin Borgeaud, Philippe Savoir, Yann Coatsaliou

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